Esprit Montagne du jeudi 24 novembre

Pour Christophe Ferrari, président de la métropole et maire du Pont-de-Claix, la reprise à minima de Vencorex par un groupe chinois validée ce jeudi par le tribunal de commerce de Lyon est "une marée noire, une catastrophe pour l'industrie locale et une catastrophe pour la chimie française. La réalité ce n'est pas 450 emplois supprimés ou 50 sauvés, c'est 6000 emplois qui vont disparaitre sur l'agglomération grenobloise tellement l'impact de cette déflagration va se répercuter sur l'ensemble du tissu industriel grenoblois. Et ce chiffre est sans doute sous estimé aujourd'hui."

"La seule personne qui n'y a pas cru, c'est le ministre de l'industrie Marc Ferracci. On a manqué d'un soutien du gouvernement et des services de Bercy" déplorent les porteurs du projet de reprise de l'usine Vencorex du Pont-de-Claix. "Il y a de très grande chance que se soit la fin de la plateforme chimique du Pont-de-Claix."

Christophe Ferrari, le président de Grenoble Alpes Métropole, favorable au projet de reprise en coopérative, n'a pas caché sa colère cet après-midi lors de la conférence de presse organisée à Vencorex pour réagir à la décision du tribunal de commerce de valider l'offre de reprise d'un groupe chinois : “ Le message que l’état renvoie aujourd’hui est un message qui ne l’honore pas. Il y a une espèce de mépris des gens du peuple. C'est un véritable gâchis car on avait trouvé un modèle. On nous a bien enfumé depuis des mois sur la réalité de la situation financière en nous faisant croire que ce n’était pas viable. Je le dis, certains auront à rendre des comptes."

Dans le cadre de la préparation des Bleues à l'Euro 2025 prévu du 2 au 27 juillet en Suisse, l’équipe de France féminine de football va affronter le Brésil, vice-championne olympique, au Stade des Alpes le vendredi 27 juin 2025 à 21h10. En 2016, plus de 18 000 spectateurs avaient déjà assisté à une rencontre France-Brésil au Stade des Alpes (1-1). La billetterie est déjà ouverte.

Selon la Région Auvergne-Rhône-Alpes, partenaire du projet de reprise de l'usine chimique Vencorex du Pont de Claix sous forme coopérative (avec les salariés et les collectivités), le tribunal de commerce de Lyon a préféré valider l'offre de reprise d'un groupe étranger qui conserverait une cinquantaine d'emplois (sur plus de 450) et investirait 44 millions d'euros pour moderniser le site.