A voir dimanche 09/02 à 21h15 !
"On a marché sous la terre" retrace les tentatives des spéléologues Cédric Lachat et David Parrot de joindre pour la première fois le célèbre gouffre Berger dans le Vercors avec le réseau de la Fromagère. L’occasion d’un questionnement sur les raisons qui poussent ces « conquérants de l’inutile » à supporter des conditions extrêmes, à près d’un kilomètre sous la surface terrestre.
S’enfoncer toujours plus loin dans les entrailles de la terre en luttant contre la fatigue et le froid, les glaçant jusqu’aux os, dans des zones reculées et obscures où le temps n’a plus sa place. Voilà ce qu’ont dû affronter les spéléologues dans leur tentative de rejoindre le gouffre Berger, première cavité dans laquelle les ‑1000 mètres ont été atteints dans les années 50, et la Fromagère, dans le Vercors.
« Pour moi, aller à ‑900, c’est comme aller à 8 000 mètres d’altitude, se confie Cédric Lachat dans le film documentaire « On a marché sous la terre », récompensé au Chamonix Film Festival. « Un secours est peut-être possible, mais il semble inconcevable ».
Alors, ce fanatique de la glaise et des missions engagées s’impose une vigilance constante. « Plein de gens vont à 8 000, plein de gens vont à ‑900. Mais… il faut contrôler tout ce qu’on fait. » Nourriture, bivouac sous terrain, pontonnière et néoprène, sans oublier un équipement spécial afin d’évoluer sur corde sous terre : l’équipe ne laisse rien au hasard pour affronter le trou complexe de la Fromagère, connu pour ses crues torrentielles. Sa liaison avec le mythique gouffre Berger, considéré jusqu’en 1963 le plus profond du monde, avait déjà été réalisée par la voie des eaux, en plongée.
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Nouvel accident mortel en Chartreuse
Une randonneuse a fait une chute mortelle ce dimanche après-midi en glissant sur de la neige dure dans un couloir juste sous le sommet de la Grande Sure en Chartreuse. Elle était équipée de crampons forestiers qui, selon les secouristes en montagne, ne sont pas adaptés pour évoluer sur ce type de pentes de neige. Le 14 janvier, une autre randonneuse s'était tuée dans des conditions similaires sur le sommet d'en face, au Charmant Som.
La manif contre ST et SOITEC étroitement surveillée
Environ 2000 manifestants se sont réunis ce dimanche après-midi à Bernin à l'appel de plusieurs organisations militantes écologistes pour protester contre l’accaparement des ressources, en eau notamment, par les industriels de l’électronique et la "vie connectée". Les entreprises STMicroelectronics et Soitec étaient visées. Un important dispositif de gendarmerie a été déployé sur terre et dans les airs avec un hélicoptère qui a survolé les manifestants une bonne partie de l'après-midi. Le défilé festif s'est achevé dans le calme.
Kevin Aymoz dans le Top 5 mondial
Quatrième après le programme court jeudi, le grenoblois Kevin Aymoz a confirmé son retour au plus haut niveau cette nuit à Boston aux Etats-Unis en décrochant la 5ème place des championnats du monde de patinage artistique . Un résultat prometteur et encourageant à moins d’un an des Jeux olympiques de Milan.
Jonquilles : une cueillette qui peut coûter chère !

En ce début de printemps, l'ONF rappelle la règlementation en vigueur, en Isère, pour la cueillette des jonquilles. Seul le ramassage des tiges en fleur est toléré mais en quantité limitée : ce que la main peut contenir, soit 10 à 15 tiges par personne. En cas de non respect de cette règle, la note pourra être très salée : jusqu'à 750 euros d'amende. En 2020, une iséroise avait été sanctionnée après avoir cueilli 600 brins de jonquilles.
Les Brûleurs de Loups doublent la mise
Deuxième victoire pour les hockeyeurs grenoblois ce samedi soir face à Angers. Les Brûleurs de Loups se sont imposés 4 à 0 devant leur public. Ils mènent deux manches à zéro dans cette finale du championnat de France qui se joue au meilleur des 7 matchs. Prochaine rencontre mardi à Angers.